Illustration Portrait Jean

Jean Antoine 1930 - 2016

© Renier Doutrelepont
  • 15 janvier

    1927

    Mariage, à Bruxelles, de Nelly Craps, d’origine flamande, et de Georges Antoine, d’origine wallonne.

  • 8 septembre

    1930

    Naissance de Jean Antoine à Bruxelles ; typographe de formation, son père dessine les génériques du cinéma belge. Des années plus tard, se souvenant des nombreux réalisateurs qu’il a vus, enfant, dans le bureau de son père, Jean confiera : « Je suis né dans le cinéma. »

  • 1940

    Premier rôle sur les planches
    À huit ans, Jean joue Tintin dans une revue pour enfants. À la fin du spectacle, Hergé, présent dans la salle, vient le saluer. Jamais Tintin n’a été un « ket », gamin en dialecte bruxellois, aussi jeune et malicieux !

  • 1950 1953

    D’une université à l’autre
    Après deux années passées à l’Université libre de Bruxelles, Jean s’inscrit en licence de lettres à Paris, à la Sorbonne. Il y suit également les cours de l’éphémère section d’art dramatique, dirigée par André Villiers, promoteur du théâtre en rond.

  • 1953

    La passion du théâtre
    Avec Georges Descrières, Jean dirige la compagnie théâtrale de la Cité universitaire. Ils montent Christophe Colomb de Michel de Ghelderode. La pièce rencontre un grand succès.

  • 11 novembre

    1953

    « Speaker » pour la télévision
    Jean présente la première soirée de la « télévision belge expérimentale », qui deviendra la RTB en 1960 puis la RTBF en 1977.

  • 1956

    La culture à la télévision
    Henri Billen demande à Pierre Deschamps et à Jean Antoine de créer le service culturel de la télévision belge et d’animer
    l’émission Arts Sciences Lettres.

  • 1956

    Jean Antoine rencontre Évelyne Devaux, présentatrice de télévision et comédienne. Ils se marient la même année.
    À la fin de la décennie suivante, Évelyne s’imposera sous le nom d’Axell comme une des rares femmes artistes de l’esthétique pop. Son oeuvre est aujourd’hui internationalement reconnue.

  • 1957

    Naissance de Philippe Antoine, fils de Jean et Évelyne.

  • 1960

    Jean lance Métamorphoses, émission consacrée à l’art et aux artistes.
    Un des premiers films réalisés est consacré à René Magritte, peintre surréaliste belge alors un peu oublié.

  • 1963

    Avec l’écrivain Daniel Gillès, il crée l’émission La Bibliothèque européenne. Un des épisodes est tourné en Provence, dans la propriété de l’écrivain anglais Lawrence Durrell, ici à côté de Jean.

  • 1963

    Incursion dans le domaine de la fiction
    Sur un scénario d’Évelyne Axell et des dialogues de Dominique Rolin, Jean réalise Le Crocodile en peluche, son premier et seul film de fiction. Une femme belge, jouée par Axell, se fiance avec un Noir, joué par Bachir Touré... qui se heurte aux préjugés de ses beaux-parents.

  • 1965

    Jean crée l’émission La Rage d’écrire, série de portraits de jeunes écrivains, parmi lesquels J. M. G. Le Clézio, futur prix Nobel de littérature, Françoise Mallet-Joris, Philippe Sollers, Hugo Claus...

  • 1966 1968

    À l’est du nouveau
    Entre 1966 et 1967, Jean Antoine, Philippe Dasnoy, le caméraman Fernand Tack et le preneur de son Albert Rupf, réalisent Les Soviétiques, série de treize potraits de citoyens et citoyennes de l’URSS.

  • 1974

    Jean inaugure Styles, une émission sur des artistes,
    certains qu’il connaît déjà et d’autres qu’il découvre.

  • 1975

    Après le décès d’Évelyne Axell en 1972, dans un accident de voiture, Jean rencontre Mali Funakoshi, une Japonaise apprenant le français à l’université de Caen. Ils se marient en 1975. Ensemble ils réaliseront dix films sur le Japon.

  • 1976

    À la recherche des États-Unis
    À l’occasion du bicentenaire de l’Indépendance américaine, Jean réalise avec Philippe Dasnoy, le caméraman Renier Doutrelepont et le preneur de son Léopold Brasseur USA 200 Itinéraires historiques,
    une série en sept épisodes.

  • 1977

    Son film sur Richard Lindner reçoit la distinction spéciale du jury pour la Meilleure vie d’artiste au troisième festival international du film d’art de Paris 1979.

  • 1978

    Sur les traces de Tolstoï
    Pour le 150e anniversaire de la naissance du grand écrivain russe,
    Jean réalise... Bon anniversaire, Monsieur Tolstoï !, pour lequel il s’est rendu en URSS, a rencontré l’arrière-petit-fils de l’auteur de Guerre et Paix, a interrogé le critique George Steiner...

  • 1982 1983

    À la gloire du Baroque
    Avec l’écrivain et réalisateur italien Folco Quilici, Jean imagine Le Monde du Baroque, une série en six épisodes sur le Baroque et ses manifestations en Europe et au-delà.

  • 1985

    À la découverte du Japon
    Coproduction réunissant la RTBF, Antenne 2 (France 2) et NHK, chaîne publique japonaise, Japon : le rêve et l’histoire, est considérée comme une première mondiale. Jusqu’alors, aucune télévision n’avait entrepris de raconter quatorze siècles d’histoire du Japon.

  • 14 Novembre

    1996

    Fait chevalier de l’ordre national du Mérite, sur proposition de Jacques Chirac, président de la République française.

  • 12 mai

    2016

    Décède à Paris.

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  • 22 mai

    2017

    Projection de L’École de New York (1965) et Tadao Ando, architecte du silence (1989) à Flagey, dans l’ancien Studio 5.

  • 28 septembre

    2017

    Projection de Hugo Claus (1967) à CINEMATEK, lors de la soirée « Les grandes heures de la télévision », dans le cadre du Brussel Art Film Festival.

  • 9 octobre

    2018

    Projection de Signé : Marcel Duchamp (1971) et Remontons à Dada (1967) à Flagey.

  • 19 novembre

    2018

    Projection de Dominique Rolin, l’infini chez soi (1992) au Centre Wallonie-Bruxelles de Paris, à l’occasion de la parution, chez Gallimard, du premier volume des lettres de Dominique Rolin à Philippe Sollers.

  • 17 novembre

    2018

    Projection du Japon : le rêve et l’histoire au musée Guimet, à Paris.

  • 18 mars

    2019

    Projection des Voyages de votre Faust à Flagey.

  • 17 février

    2019

    Projection de À la recherche de Fernand Khnopff (1980) à Paris, au Petit Palais, à l’occasion de l’exposition Fernand Khnopff, le maître de l’énigme.